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Cupcakes au chocolat parce que je le vaux bien

En ouvrant ma page Movable Type pour rentrer un nouveau billet, je constate hébétée que ce sera le cinquantième. Ouah... 50. Oui je sais je les vois là ceux qui haussent le sourcil dubitatif genre “euh... 50 en plus de 8 mois... y'a pas de quoi se vanter ! Bonjour la feignasse oué !”. Et c'est sûr qu'à côté de la plupart des blogeuses je fais bien pâle figure (de toute façon on me répète depuis que j'ai 4 ans que je suis bronzée comme un cachet d'aspirine alors...), la plupart d'entre nous postent un billet par jour, parfois plusieurs même. J'admire, je trouve ça super consciencieux, et je suis la première à soupirer devant mon écran quand je vois Machin(e), Bidule ou Trucmuche n'as pas posté aujourd'hui. Limite à trouver ça inadmissible. Oué c'est une de mes spécialités ça, le féskejtediméfépasskesfé (comme dit ma mère). Le Samu social qui se fout du secours populaire quoi (version moderne du un poil désuet hôpital qui se fout de la charité, on l'aura compris). Bref... oui je sais mais.
Mais quoi ? Mais sauf que moi je suis d'une nature tellement vélléitaire depuis ma première bouffée d'oxygène sur cette terre, que 50 billets pour une Framboiz ça relève du miracle. Ou d'une soudaine mauvaise irrigation du lobe droit du cervelet. Ou d'un enchantement que seul le baiser d'un phacochère pourra annuler. De toute façon je veux pas savoir. Je vais pas aller passer un scanner du cerveau, je vais éviter scrupuleusement tous les phacochères que je pourrais trouver sur ma route, je vais arrèter de jurer pour pas m'attirer d'ennuis avec ceux qui peuvent me pistonner auprès de celui qui fait les miracles (euh les gars d'ailleurs si vous pouviez aussi m'avoir des bons-cadeaux chez Williams-Sonoma ce serait trop cool), bref je vais me racheter une conduite du moment que je peux tenir le rythme et ne pas me lasser de cette feuille de chou. Parce que quand je parle d'exploit c'en est bien un : 8 mois, 50 billets, c'est inédit. Preuves à l'appui, un peu d'histoire(s)...

Avant je me souviens pas, mais entre 6 et 11 ans j'ai décidé de me passioner successivement pour des tas de trucs allant du canevas, à la confection de vêtements de poupée (tricot ET couture, le défi), en passant par la poterie, la pyrogravure ou le tricotin (soupir). J'ai même dû m'enticher une bonne semaine des modèles réduits et des perles de rocailles, me rêver philatéliste ou pro du patin à roulette (ça me rajeunit pas, Pimpreton il sait même pas que ça a existé ces trucs là avec 2 rangées de 2 roues au lieu d'une seule au milieu... ) mais ce fut tellement court que ça ne vaut même pas la peine d'en parler. Bilan des courses : le seul canevas que j'ai jamais fini représentait Maya l'abeille, mesurait 8 x 8 cm de côté, et le 2ème (un aristochat d'au-moins 12 x 12) est toujours chez mes parents à attendre que je vienne le terminer; mon talent de potière puis de pyrograveuse se sera illustré dans la réalisation de 4 cendriers (dont un peint et verni quand même) et d'une brûlure éternelle de mon prénom sur le flanc droit de l'armoire en merisier de la chambre parentale (toujours visible aujourd'hui, pour ceux qui souhaiteraient s'y rendre en pélerinage), et mes poupées se sont toujours baladées à poil ou avec des écharpes monochromes et trouées de 7m63 réalisées au tricotin.
Entre 12 et 17 ans je me suis passionnée pour d'autres trucs vachement plus stimulants : la collection de TOUS les articles de journaux causant de Mylène Farmer soigneusement collés dans un cahier grand format (ça la rajeunit pas), puis les hormones faisant leur travail ce fut le tour de Tom Cruise, de Johnny Depp, de Brian Adams (j'arrête la liste avant de me jeter sur le flacon de Lexomil) de se trouver à coups de UHU sur des Clairefontaine à grands carreaux. Ce genre d'activités étant intrinsèquement vouées au provisoire (Dieu en soit loué !) je m'auto-déclarai sportive et essayai tour à tour (mais jamais plus d'une saison) la danse, le basket, le tennis, le ping pong, la gym, le VTT, le tir à l'arc, la natation, le volley et le badminton. Il m'aura fallu tout ce temps (et environ 2 briques de mes géniteurs dépensés en licences et autres cotisations) pour comprendre que je ne serais jamais une athlète et que même, en fait, le sport ben j'aimais pas trop ça.
Après ça, de 18 à 24 ans je me suis consacrée à un seul et unique hobby pour occuper mon temps libre en dehors de la fac puis du boulot : le régime yo-yo. Le principe est simple et parfait pour une vélléitaire comme moi : on décrète tous les premiers jours du mois qu'on aime plus manger, on se remplit de pamplemousses, salade verte sans vinaigrette et potage à la flotte pendant environ 10 jours, on constate qu'on a perdu 4 kilos. Là comme on est super heureuse d'avoir si vite perdu ces 4 malheureux kilos (qui vous rapprochent de 16 kilos de votre objectif) et super frustrée de ses mornes assiettes, on s'autorise 9 ou 10 2 ou 3 petits écarts genre quelques rochers Suchard dans la soirée, des viennoiseries au petit déj, des frites avec sa salade sans sauce, du rabe de kougelhopf le week-end chez Bo-papa et Belle-maman. Puis à la fin de la semaine, on se repèse, on jette la balance par la fenêtre après avoir lu qu'on a repris 5 kg (soit un de + que le handicap de départ) et on se jure avec persusasion que le premier du mois suivant on le fera vraiment. Bilan : A raison d'1 kilo par mois on engraisse finalement de 12 kg par an. Au bout de trop longs mois on murit un peu, on accepte que la bouffe est un truc qui rend la vie plus drôle au même titre que les potes (d'ailleurs les 2 vont très bien ensemble, c'est un signe qui ne trompe pas) et surtout l'élu de votre coeur et de votre couette (je ne rappelerai pas ici ma théorie sur les liens étroits entre la couette et l'assiette dont Google me juge apparemment THE spécialiste mondiale, un jour je la publierai et l'humanité en sortira certainement durablement changée). Bref ce loisir du régime yoyo, si on met bout à bout tous les jours où je l'ai fait sérieusement on arrive sûrement à 9 mois, mais j'ai jamais perdu 50 kilos, ni même 50 livres, ni même 50 grammes avec ce truc. On est très loin des 50 billets donc (ouh là là je me serais pas un peu égarée moi...).
Ensuite arrive le big bang, j'ai nommé les enfants et arrive donc le comble de la vélléité : les “faudrait que”, “je voudrais bien”, et les “dés que j'ai 2 minutes, je”. Là oui j'en ai asséné une bonne cinquantaine par jour jusqu'à répéter 50 fois le même : “ce serait marrant d'avoir un blog”. Comme je ne tricote pas, ne cours pas le marathon et ne fais pas de scrapbooking (même si j'aimerais bien... ah tiens ça me reprend), mais qu'en revanche je mange minimum 3 fois par jour, le blog de cuisine s'imposait. Et bon sang, 50 billets je n'en reviens toujours pas.
Allez, pour fêter ça et me donner du coeur à l'ouvrage je m'autorise une petite douceur rapide, facile et spéciale feignasse (et parfaite à réaliser avec des enfants qui n'en peuvent plus de fierté de tenir le batteur qui vibre pendant si longtemps). Histoire de m'aider à aller jusqu'à 100. Si ça arrive je me lancerai peut être même à faire des macarons. Chiche ?

Cupcakes au chocolat

Pour 12 cupcakes

Pour la pâte
115 g de beurre
1/2 tasse de sucre en poudre
1 tasse de farine avec levure incorporée
1/2 cuillère à café de levure chimique
2 cuillères à soupe de cacao en poudre
1/4 de tasse de pepites de chocolat

Pour le glaçage
1/2 de tasse de sucre glace
1/4 de tasse de cacao en poudre
100 g de beurre
(plus, pour la version des grands, 3 cuillères à soupe de liqueur de café Tia Maria)

Préchauffer le four à 175°C / 350°F.
Mélanger tous les ingrédients, sauf les pépites de chocolat, au batteur électrique jusqu'à obtenir une pâte bien souple et lisse, soit environ 2-3 minutes. Ajouter les pépites.
Répartir la préparation dans 12 moules à muffins avec caissettes en papier. Faire cuire 20 minutes puis laisser refroidir sur une grille.
Pour faire le glaçage, mélanger tous les ingrédients au robot et étaler sur les cupcakes refroidis.

chocolate-cupcake.jpg

Comments

Bravo, j'espère te lire encore bien longtemps, que ce soit pour un billet par jour ou un par mois. C'est toujours hyper plaisant!

attends, 50 c'est une sacré réussite!! moi, je suis entièrement d'accord avec toi, ça se fête! et entre nous soit dis, mieux vaut la qualité, hein! ;-)

si je calcule bien, tu écris 6,25 posts par mois sur ton blog, c'est comme avec le chocolat: juste assez pour qu'on en ai toujours envie, pas trop pour ne pas avoir d'indigestion :)

(je viens de calculer que moi j'ai écrit 25 posts en moyenne par mois, et je me demande ce que j'ai fait d'autre de ma vie pendant ces quatre ans, à part écrire sur mon blog...)

Pareil, 54 posts en 8 mois. C'est un peu plus d'un par semaine. c'est pas mal d'autant plus qu'ils doivent être intéressants et proposer de nouvelles recettes ou amélioration de recettes. Et puis s'il fallait faire des gateaux tous les jours, on ne passerait plus les portes, non ? Moi j'écris quand j'en ai envie. parfois c'est deux fois dans la semaine, et il peut se passer 15 jours sans rien montrer sur mon blog. En tout cas, sur ce rythme, nous fêterons nos centième post cet été. Bravo

L'important c'est la qualité, pas la quantité! En tout c'est ce que dit mon bouvher quand il me sert un morceau de viande de 2cm sur 3 qui coûte la peau du doigt...

Surtout ne t'arrête pas!!!! J'adore venir sur ton blog!!! Tu me fais toujours bien rire. Et puis chacun à son rythme!

50? Alord j'en profite pour laisser (enfin) un commentaire.
J'ai découvert ton blog par l'intermédiaire de celui de Clea, et je me régale autant avec tes recettes qu'avec tes petits mots!
Alors bravo et continue à nous faire saliver!
Signée: Une admiratrice jusqu'ici inconnue

50 billets donc 50 eclats de rire (si si souvent) de belles photos de nouvelles de ta famille...50 raisons de t'apprecier de billet en billet

Ce n'est pas la quantité de billets qui compte, c'est la qualité. J'ai lu de A à Z chacun de tes billet Frambz et tous m'ont déclenché au minimum un éclat de rire. 50 fois, je me suis dit, je vais chez Frambz me payer une bonne tranche de rigolade et zieuter ses recettes... donc tu as été inspirée avec ce blog et j'espère bien que tu continues par la suite ;)

Beau cupcake ! et dis toi que dans les blogs on ne fait pas la course si tu prends ton temps et en nous présentant de belles choses comme celle-là, bravo. Chacun son rythme & tant mieux pour ceux qui postent très très régulièrement.

Heu... 50, j'ai pas très bien comprite, c'est ton âge ? Ouhlala ! Qu'il est désagréable le Tit' de bon matin ! Si ça me vaut un message incendiaire de ta part, je l'aurais archi-mérité ! Hihihi !
Allons bon, un peu de sérieux : bravo pour cet exploit, car c'est bel et bien un exploit. Si le chiffre paraît tout petit petit, il faudrait également faire le décompte du nombre de lignes, de phrases, de mots utilisés, quelques 10 x plus que la moyenne, j'en suis sûr. Donc si on va par là, ça fait pas 50 billets publiés, mais 50 x 10, soit... 500 ! 500 ?!... 500 ans ?! Hihihi !

Explosée de rire devant mon écran.. on dit qu'un fou rire vaut un bon steak : merci, je suis repue :-)

J'ai hate de lire ton 100eme billet (celui des macarons) et le 101eme (ta théorie couette et assiette)

Moi aussi je soupire que je ne vois rien de nouveau sur ton blog!

Non, non je n'avais pas bu 50 verres avant d'écrire...il fallait lire "quand" à la place du "que" !

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